Thomas Guillon
Responsable technique d’Eco Delta
Le choix des énergies renouvelables
”« Nous produisons une énergie verte qui ne pollue pas et qui ne rejette pas de carbone. C’est valorisant et j’en suis fier ! »
Il est responsable technique au sein d’Eco Delta où il est salarié depuis 2008. De dessinateur/projeteur et responsable maintenance à son poste actuel, Thomas Guillon a très souvent arpenté les routes de campagnes du territoire européen pour analyser les différents sites envisagés pour l’implantation de parcs éoliens et photovoltaïques.
« J’ai la chance d’avoir un poste qui me permet de travailler en toute autonomie. Outre mes tâches de dimensionnement des ouvrages et de calcul de la ressource exploitable, je suis souvent emmené à me déplacer sur le terrain pour arpenter et analyser les sites potentiels pour nos projets. Evaluer si la ressource est suffisante, si la topographie s’y prête, évaluer la puissance potentielle, détecter les contraintes techniques difficilement identifiables depuis le bureau, tout en gardant un œil sur les sensibilités naturelles liées aux différents biotopes, demande du temps d’analyse terrain. Ensuite, j’utilise des outils tels que Géoportail et les bases de données administratives afin de connaitre les contraintes techniques des lieux pressentis : radars de l’armée, Météo-France, aviation civile, servitudes diverses, zones urbanisées… ».
Thomas Guillon est également responsable de l’installation et de l’exploitation de mats de mesures anémométriques (mâts haubanés de 50 à 100m de haut qui mesurent la vitesse du vent à diverses hauteurs sur un site pendant un an au minimum.)
L’innovation, la création d’outils d’analyse et la relation avec des instituts de recherche constitue un pan de l’activité de Thomas Guillon, ce qui n’est pas pour lui déplaire. « Nous avons mis au point plusieurs logiciels dont notamment Predivent® qui permet de prédire à J-1 la production d’un parc au pas de 30 minutes, et Simbat®, conçu pour y être associé, afin de simuler les cycles de charge/décharge de batteries en fonction des contraintes du réseau et de la disponibilité de la ressource. »
Le choix de travailler dans les énergies renouvelables est très satisfaisant pour cet homme de terrain qui, dès le lycée s’intéressait au photovoltaïque. Dialoguer, argumenter, rester à l’écoute de son territoire permet à Thomas de faire mieux connaitre son métier tout en s’adaptant aux contraintes locales. « Nous produisons une énergie verte qui ne pollue pas et qui ne rejette pas de carbone. C’est valorisant et j’en suis fier ! »
